Mon père avait l’habitude de dire : « je m’attends toujours au pire, comme ça au moins je ne serai pas déçu. C’est le meilleur investissement :  cela me rapporte souvent des bonnes nouvelles…»

…Si vous considérez que votre pensée, vos attitudes et vos sentiments n’influencent en rien la marche des choses, que la ligne de séparation entre le « réel » et votre monde intérieur est infranchissable, c’est un choix rationnel et avisé.

Même si vous êtes un(e) super-sceptique sur les théories quantiques qui évoquent  l’influence de notre pensée sur l’inconscient collectif et le déroulement des évènements, vous savez pourtant que l’anxiété et le cortisol qu’elle produit ne sont pas très bons pour vous.

J’imagine souvent le nuage de pollution psychique au-dessus de nos villes anxiogènes, des conversations/confrontations, des rêves cauchemars et nouvelles particulièrement déprimantes que sélectionnent les médias pour conquérir davantage d’audience ou de lecteurs. L’horreur nous saisit, capte notre attention, nous rend captifs dans l’espoir d’une résolution, parfois dans la délectation morbide du malheur des autres, souvent dans un constat d’impuissance qui nous dédouane d’action positive…

Tout un ensemble qui augmente notre passivité et notre colère  face au « Monde »  ou face à la manière dont il nous est montré.

Après la victoire de Donald Trump, je me suis demandé si je devais me lamenter? Je n’ai rien trouvé de réjouissant, mais je me suis quand même demandé si je ne pouvais pas faire mieux que de ruminer du noir?

…Si vous croyez ne fut-ce qu’un peu au pouvoir de la  pensée et des émotions sur notre devenir… avouez qu’il est plus rationnel et plus avisé de miser, en toute conscience, sur une issue positive. Le simple fait de l’imaginer, de la ressentir est comme carburant qui alimente la motivation, la joie de vivre, donc l’ efficacité au quotidien.

Je me suis abonnée depuis quelques temps aux Positive NEWS et l’équivalent français, POSTIVR.

C’est quasi thérapeutique : au début une petite voix me disait : ne te fais pas avoir, ça ressemble à des canulars… j’avais du mal à croire à ce que je lisais, tant j’avais conclu depuis longtemps que « globalement  le monde est moche» .

Beaucoup de coaches disent : pour réussir, il faut s’entourer de personnes positives.

Et c’est vrai, depuis que j’y fais attention,  je constate que l’énergie positive dont je dispose chaque jour contribue à me faire progresser, à améliorer mon humeur, mon attitude, ma productivité. C’est comme si mon cerveau avait besoin de bonnes nouvelles pour créer le sentiment d’espoir, de courage, regonfler ma motivation et me permettre d’agir plus efficacement.

Mais je n’ai pas  non plus envie de faire l’autruche… Donc depuis que j’ai commencé à mettre au point ma méthode Kinésio 2.0 de déminage express du stress et des croyances limitantes, j’utilise toutes les nouvelles tristes ou horribles que je vois aux infos classiques pour les recycler en courage. J’en profite pour libérer les peurs, les colères, la révolte qu’elles suscitent en moi…. et une fois la charge libérée je dispose de lucidité et de puissance pour agir à ma manière pour « changer le monde » ou en tout cas le mini bout de monde sur lequel je peux agir….

Parfois je fais la diète d’infos et je me baigne uniquement les neurones dans ce qui me fait du bien pour me refaire une santé et de l’énergie….

Mais je sais aujourd’hui qu’à chaque « mauvaise » nouvelle (qui réveille mes peurs, ma révolte…) j’ai l’occasion de faire le ménage, puis de remplir l’horizon au-delà du chaos avec un résultat final qui sonne comme « Tout est bien qui finit bien! »

Pas naïvement. DELIBEREMENT.

Je crois fermement que ma pensée contribue au nuage psychique général. J’apporte ma goutte d’eau positive, jour après jour, comme le colibri.*

Quelque soit la situation, je choisi de m’attendre (délibérément) au meilleur. C’est ma part de responsabilité dans le devenir du monde.

merci pour l’article de Julien Tarby dans Ecoreseau